Projection et discussion. Photos de Félix Le Garrec : pêche au chalut aux îles Hébrides sur le chalutier Frédéric-Carole

PROJECTION & DISCUSSIONS. Pêche au chalut aux îles Hébrides sur le chalutier lorientais Frédéric-Carole. PHOTOS de Félix LE GARREC

SAMEDI 1er OCTOBRE – 14h30. Salle La Balise. 2 rue Eugène Varlin à LORIENT.
 
Dans les années 1975-1977, Félix Le Garrec embarque pour une campagne de pêche aux îles Hébrides sur le chalutier lorientais Frédéric-Carole, alors qu'il tourne avec Yann Le Masson le film "Le poisson commande" (réalisation Félix Le Garrec, Yann Le Masson et René Vautier). Félix Le Garrec en revient avec près de 300 clichés.
Pour documenter ses clichés et alimenter une future exposition, l’association Les amis de Nicole et Félix Le Garrec, l’association J’ai vu un documentaire et le Festival Pêcheurs du monde, vous invitent à découvrir ses photos et à partager des anecdotes et événements dont vous avez connaissance. Et si vous pensez n'avoir rien à dire, vous êtes quand même les bienvenu.e.s !

Nicole et Félix Le Garrec

Nicole et Félix… ou Félix et Nicole, disent les amis. Ces deux-là se sont épaulés toute leur vie, et continuent de rêver d’images ensemble. Leur plus beau « forfait » reste le film Plogoff, des pierres contre des fusils, en 1980, tourné en plein cœur des événements qui secouèrent le Cap Sizun, pressenti alors pour abriter une centrale nucléaire.

Félix découvre la photographie dans les Alpes où il est envoyé adolescent pour soigner une tuberculose. À son retour, il aménage un labo photo dans le grenier de la maison familiale. Il est embauché dans un laboratoire de développement à Paris, et quelques années plus tard, en 1958, il achète un magasin à Plonéour-Lanvern, au cœur du Pays bigouden, et s’y installe comme photographe. Nicole épouse Félix en 1961, et commence à s’occuper du magasin. Félix développe son activité et ne cesse d’explorer de nouvelles pistes : agrandissements géants, carte blanche hebdomadaire en Une du Télégramme, pochettes de disques, revues spécialisées. Il explore véritablement. Nicole se souvient : « Il avait, par exemple, décidé de projeter des photos sur le mur de la criée de Douarnenez, personne ne faisait ça à l’époque. Ce sont des photos de marins, et moi, je me demandais ce qu’ils diraient, ces gars-là, si on les faisait parler. »

Ce sont tous deux de véritables autodidactes, et le proverbe « C’est en avançant qu’on fait le chemin » pourrait bien leur convenir. C’est souvent l’un qui provoque ou déclenche le projet de l’autre, projet qui souvent leur devient commun par la suite.
En 1969, ils rencontrent René Vautier et ils travaillent ensemble pendant quelque temps. Nicole devient scripte, régisseuse puis assistante de réalisation.

Mettre des mots sur les images ? Nicole cherche et décide que ce qu’elle souhaite le plus, c’est aller écouter les gens, recueillir leurs paroles. Elle se lance, avec Félix qui prend les photos et, au fil de leurs tribulations, c’est plus de 15 diaporamas que Nicole et Félix vont réaliser et diffuser dans de nombreuses salles de Bretagne, sur des thèmes proches des gens qui vivent à la pointe du Finistère et, au-delà, dans toute la Bretagne : le remembrement, mais aussi la langue bretonne, les premières écoles bilingues, Diwan, les pardons qui voient arriver les gens du voyage en Pays bigouden, le bistrot du coin ou les ardoisiers, tout est prétexte à de nouvelles explorations…

A la fin des années 1970, Nicole et Félix créent la société de production Bretagne Films. En 1980, ils tournent Plogoff, des pierres contre des fusils, qui sort en salle la même année et enregistre 100 000 entrées (restauré en 2019, sélectionné à Cannes Classcis, il est ressorti au cinéma en 2020). En 1983, Félix est nommé directeur de l’Atelier régional cinématographique de Bretagne à Quimper, l’un des 5 ateliers régionaux initiés par le ministre de la Culture Jack Lang. Parallèlement Félix et Nicole mettent en place des stages de formation au son, montage, direction d’acteurs, assistanat de réalisation.
Ce sont tous deux de véritables autodidactes, et le proverbe « C’est en avançant qu’on fait le chemin » pourrait bien leur convenir. C’est souvent l’un qui provoque ou déclenche le projet de l’autre, projet qui souvent leur devient commun par la suite.
En 1969, ils rencontrent René Vautier et s’associent à lui. Nicole devient scripte, régisseuse puis assistante de réalisation.

Mettre des mots sur les images ? Nicole cherche et décide que ce qu’elle souhaite le plus, c’est aller écouter les gens, recueillir leurs paroles. Elle se lance, avec Félix qui prend les photos et, au fil de leurs tribulations, c’est plus de 15 diaporamas qu’ils vont réaliser ensemble et diffuser dans de nombreuses sales de Bretagne, sur des thèmes proches des gens qui vivent à la pointe du Finistère et, au-delà, dans toute la Bretagne : le remembrement, mais aussi la langue bretonne, les premières écoles bilingues, Diwan, les pardons qui voient arriver les gens du voyage en Pays bigouden, le bistrot du coin ou les ardoisiers, tout est prétexte à de nouvelles explorations…

Les amis de Nicole et Félix Le Garrec

Le fonds photos de Félix Le Garrec est estimé à 60 000 photos. Ce fonds est aujourd’hui en dépôt au Port-Musée de Douarnenez.
L’association Les Amis de Nicole & Félix Le Garrec, créée en 2018, a pour mission de mener des actions de valorisation de ce fonds d'atelier, notamment photographique, afin d'en permettre la connaissance et la diffusion auprès des publics, en organisant par exemple des expositions.
Le Port-Musée s’occupe de reconditionner, numéroter, marquer, numériser et enregistrer les originaux, en lien avec les membres de l’association. L’association se charge de documenter les clichés auprès de Nicole et Félix.

www.nicoleetfelixlegarrec.com
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